"Le Bloc Républicain créait un cadre où l'on propose aux béninois une espérance lucide et crédible" quand Fred HOUENOU réaffirme son attachement aux idéaux du BR pour "mieux servir notre pays"
Une étoile au firmament de l'arène politique beninoise depuis près de 20 ans. Elle a pour nom Fred HOUENOU. Politique fin et doté un élan de République considérable, l'ancien porte-parole du BR aux dernières législatives répond à un détracteur et met les pendules à l'heure concernant son adhésion au bloc Républicain. Pourquoi avoir choisir le Bloc Républicain, un parti de la mouvance après quelques mois de séjour en Prison, quand on sait que l'homme avait jouer des cartes en faveur de l'opposition ?
La réponse est toute trouvée pour l'homme qui dans une tribune rendue publique a fait savoir qu'il ne faut pas "laisser le champ libre aux extrémistes, eux dont le succès repose notamment sur la faiblesse de notre sentiment national".
"Devant l'étiolement des vertus civiques dans notre pays, devant la résurgence des communautarismes, et le refus de l'autorité de l'état, il fallait réagir" écrit Fred HOUENOU. Il estime que seul le parti dirigé des mains de maître par le Président Abdoulaye Bio Tchane propose un cadre d'espérance lucide et crédible.
Lire ici l'intégralité de sa réponse
Réponse à concitoyen :
Pourquoi avoir rejoint le BR?
Mon cher ami,
Devant l'étiolement des vertus civiques dans notre pays, devant la résurgence des communautarismes, et le refus de l'autorité de l'état, il fallait réagir.
En replaçant la question de l'unité nationale au coeur de notre réflexion politique, le Bloc Républicain créait un cadre où l'on propose aux béninois une espérance lucide et crédible.
Un espace où nous pouvons nous interpeller sur l'essentiel : qu'est-ce que le Bénin au XXIe siècle ? Qu'est-ce qui nous rassemble ? Quelles sont nos valeurs communes ? Qu'est-ce qu'être béninois ?
Pour ma part, le Bénin est notre bien commun, et chacun a le devoir de s'interroger sur les voies et moyens de mieux nous rassembler, de mieux aimer et mieux servir notre pays.
Refuser ce débat, c'est laisser le champ libre aux extrémistes, eux dont le succès repose notamment sur la faiblesse de notre sentiment national.
C'est aussi baisser notre garde devant tous ceux qui contestent l'autorité et la laïcité de la République.
Je ressens honte et colère lorsque je vois des médias étrangers et les réseaux sociaux s'en prendre à nos institutions, tout comme je suis scandalisé de voir, les religions se mêler de la politique. Je suis également inquiet devant l'expression radicale des appartenances ethniques.
Tous ces comportements sont les signes d'une société qui a besoin de raffermir ses repères historiques, civiques et moraux.
De plus débattre de notre unité nationale et agir pour la renforcer, c'est vitaliser notre pacte national, c'est resserrer notre socle social et porter nos idéaux républicains. C'est aussi répondre à la quête de fraternité qui traverse les jeunes générations.
Cette ambition intellectuelle et politique ne devrait choquer personne. Nous sommes en fait les héritiers d'une Histoire exceptionnelle dont nous n'avons pas à rougir. Nous sommes les dépositaires d'une culture brillante, dont le rayonnement doit être fermement défendu.
Nous avons nos moeurs et un certain art de vivre dont les observateurs étrangers perçoivent, souvent mieux que nous même, la singularité.
Faut-il négliger, ridiculiser, balayer tout cela à cause de nos rancœurs personnelles ?
Depuis quelques années, il est de bon ton dans certains milieux de dénigrer notre pays et de railler ses principes et ses symboles fondamentaux. Au profit de quoi ? D'une société sans âme, dominée par un individualisme forcené ? une société où chacun n'a que des droits et jamais des devoirs ?
Les béninois ne peuvent souscrire à un tel déracinement.
Notre nation est notre protection et notre tremplin.
Elle nous rassemble, nous solidarise, nous grandit, nous permet, dès lors que nous sommes fiers de nous-mêmes, de nous ouvrir sur d'autres peuples et d'autres cultures sans craindre de nous perdre.
Personnellement je ne suis pas de ceux qui pensent que le temps des nations est révolu.
Dans la mondialisation, c'est la richesse des patries, des cultures et des héritages qui déjouent l'unilatéralisme des Etats les plus puissants et la standardisation appauvrissante qui guette notre humanité.
Pour relever les immenses défis de notre temps, les 12 millions de béninois doivent faire bloc. Je veux y contribuer sans réserve. C'est mon devoir envers mon pays.
C'est le sens de mon nouvel engagement aux côtés des républicains.
Merci de ton aimable attention.
Fred HOUENOU ( militant du bloc républicain)
Commentaires
Enregistrer un commentaire