Election des Journalistes à la
HAAC : Et si
Florent COUAO-ZOTTI avait raison ?
Une
mandature s’efface, une autre s’active à s’installer. A la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de
Communication (HAAC), l’institution chargé de réguler les médias et de garantir
l’exercice de la liberté de presse et de la communication, les professionnels
des médias affûtent leurs armes pour se faire élire au sein de cette
institution. Candidats au poste de conseillers, ils sont nombreux à déjà ‘‘demander’’
les suffrages de leurs confrères pour siéger à la HAAC. Les candidats pour
avoir l’attachement de leurs collègues ont toujours présentés des projets, qui
une fois à la HAAC s’estompent. Résultats, les objectifs ne sont pas atteints,
la liberté de la presse n’est pas effective et les conditions de vie et de
travail des hommes des médias ne connaissent aucune amélioration. Face à ce
constat ne pourrait-on pas être tenter de se demander avec l’écrivain Florent
COUAO-ZOTTI, « à quoi servent les journalistes à la HAAC ? »
« Donc, les professionnels des médias iront encore une
nouvelle fois élire leurs représentants à la Haute Autorité de l’Audiovisuel et
de la Communication », c’est ainsi qu’avec sa plume, Florent COUAO-ZOTTI a
accouché sa chronique relative à l’élection des hommes de médias à la HAAC. Même
si l’homme n’est pas un professionnel des médias, il suffit de voir le bilan,
si non la contribution qu’il fait de la HAAC pour se rendre compte qu’il
connait bien le métier. Les professionnels des médias, candidats à la HAAC, depuis
l’ouverture officielle de la campagne le 29 mai dernier ne cessent de multiplier
leurs efforts pour se faire élire au sein de l’organe de régulation des médias.
Guy-Constant EHOUMI, Brice OGOUBIYI, Franck KPOTCHEME et Basile TCHIBOZO ;
et là, ce n’est que dans la presse écrite. Dans la presse audiovisuelle, trois (03)
noms sont sur la liste. Françoise de SOUZA, Hilaire N’DA et Armand HOUNSOU. Dans
le rang des techniciens, Cécile AHOUMENOU, Bernard BONOU, Sophie ATALE en
passant par Arthur ATOHOUN et Gervais ZOSSOU, même s’ils ne font pas trop
parler d’eux au sein des hommes des médias s’activent pour avoir une place à la
HAAC. Les hommes des médias, le 15 Juin prochain auront donc à choisir parmi 12
Candidats.
Pour faire cas
Pour répondre à un besoin dans un milieu, il faut certes
impliquer les acteurs du milieu au projet répondant à leurs besoins, mais
lorsqu’on fait une lecture rétrospective à l’image de Florent COUAO-ZOTTI, il
est utile de jeter les bases d’un diagnostic objectif afin de redorer le blason
à la Presse béninoise. « Si, à l’époque de Kérékou, le phénomène
paraissait anodin, il s’est amplifié sous Yayi, complexifié sous Talon,
devenant l’un des handicaps majeurs à la liberté de la presse ». Selon un
citoyen interrogé dans la ville de Sème-Podji, « la presse au Bénin n’est
pas libre et elle ne joue plus son rôle ». Face à ces faits qui nullement
ne datent de ce jour, les mandatures successives n’ont fait ‘’qu’enfoncer le couteau
dans la plaie’’. Les journalistes donc au sein de cette institution n’ont pas
toujours favorisé la vie aux médias. L’exemple le plus récent est la fermeture jusqu’à
nouvel ordre qu’a prononcé la mandature qui s’achève à l’encontre du Journal ‘’La
Nouvelle Tribune’’ de Vincent FOLLY. Et face à cela aucun Journaliste au sein
de cette institution n’a donné de la voix pour dénoncer ‘’la chose’’. Aussi
parmi les Journalistes des autres organes de Presse, personne ne veut en
parler. De recours en recours le droit a été dit.
La caricature de la
résolution
Plaisons-nous à faire une petite caricature : Les
occidentaux profitent de leurs séjours et tourismes dans les pays africains
pour s’informer de nos réalités, de notre culture, de notre vision et de nos
problèmes. Une fois dans leurs pays respectifs, ils imprimantes ces problèmes
et trouvent une solution à cela à travers différents concepts de biens ou de
matériels à acheter, ou même de projet d’insertion parfois afin de ‘’se remplir
les poches’’. Donc un problème détecté à base d’un vécu parmi nous pour en
faire un projet ou une résolution de problème convaincant N’est-ce pas cela qu’il
faut pour nos hommes des médias ? La solution n’est pas de proposer des
hommes de l’occident à la HAAC, mais plutôt quelqu’un qui n’est pas de ce
métier, qui connait la vision, les réalités et surtout les différents
problèmes des médias pour en faire un diagnostic fin afin de proposer des voies
et moyens.
Pour le moment les regards sont tournés vers le 15 Juin prochain
pour l’élection tant attendue dans la presse.
Justin KOUAVON
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