Projet de droit de vie sur les militants : le CRSR s'interroge et parle d'une "tentative inconséquente d'intimidation"
OSONS LE DIRE
PROJET DE DROIT DE VIE SUR LES MILITANTS
Il serait déjà édifiant de demander aux partis élus au financement public de produire publiquement une liste certifiée de leurs militants.
La Cena devrait se pencher sur le sujet.
Maintenant, dans quelle démocratie partisane combat-on l'existence et les activités des courants au sein d'une formation politique ?
À la suite de cette interrogation, je voudrais rappeler que l'élection d'un Président de la République est l'aboutissement d'une dynamique.
Même si les derniers réglages se font les derniers mois qui précèdent le jour du vote, ces orchestrations ultimes se fondent toujours sur l'existant.
Alors voudrais-je m'interroger sur la pertinence d'un projet de sanctions à l'encontre des militants à l'activisme précoce au profit de tel ou tel autre...
À moins de vouloir vider ces partis qui ne sont pas des clubs et dérouler le tapis rouge sur un boulevard à la classe politique de l'opposition...
Quelle est aujourd'hui la nature du lien entre les militants et les partis politiques aujourd'hui dans notre pays pour que des instances s'octroient le droit de vie et d'activités sur des militants ?
Je crois que ce projet peut très aisément se ranger dans le registre d'une tentative inconséquente d'intimidation, le comble étant que les instances des ces partis regorgent plus de 80% d'acteurs acquis à des dynamiques extra partisanes.
Distel AMOUSSOU.
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