Réforme du système partisan : les griefs de Distel AMOUSSOU qui souhaite "que la démocratie s'incruste désormais dans le fonctionnement des partis"
Il faut appeler un chat 🐱, un chat 🐱 ! Loin de toute démagogie politiste, Distel AMOUSSOU une fois encore fait parler son patriotisme et son militantisme. Invité sur un média local, il ôte le voile du visage de la réforme du système partisan et dit tout haut ce que d'aucuns disaient tous bas. Dans une analyse synchronique et diachronique, il estime, en rapport avec les réformes qu'aucune œuvre humaine n'est parfaite.
"Les réformes sont perfectibles" et il ne souhaiterait pas que le prochain locataire de la Marina balaie du revers de la main les acquis de la rupture. Il faut les parfaire afin de faire d'eux les "socles du développement "
Sur la réforme du système partisan, le militant du Bloc Républicain confie qu'il y a des combats, des luttes à mener pour véritablement rendre les partis politiques autonomes. Il dit qu'il "appartiendra aux partis politiques, aux chapelles politiques de regarder ces réformes en fonction de leur prisme idéologiques, de leur vision". Plus loin, il indique que "le combat de tout les beninois" doit être "par rapport à la réalité du système partisan et au bon fonctionnement des partis " des partis politiques".
Avec sérénité et sans ambage, il recommande ceci :
- que la démocratie s'incruste désormais dans le fonctionnement des partis,
- qu'on arrête de coopter les responsables des instances des partis politiques.
Les chefs d'États que nous avons eu au Bénin n'ont jamais été issu des partis politiques. Opérer politiquement sur la base de ces recommandations permettra aux formations politiques d'avoir en leur sein le prochain locataire de la Marina qui portera la vision de son parti. Ainsi disait-il il faut que celui qui "aura la chance de prendre la clé de la Marina après 2026 soit un produit des partis politiques et donc porteur de la vision de sa chapelle politique ".
Toutefois, en toute objectivité, il reconnaît néanmoins que ce syndrome de prise en otage des partis politiques s'observe également chez Les Démocrates, les progressistes et les républicains.
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