Coup d'État au Niger : Distel AMOUSSOU dit OUI à une redéfinition des politiques africaines et propose des pistes à explorer

L'incapacité des organisations sous-régionales face aux terrorismes ambiant constitue déjà un défi majeur pour les dirigeants africains. À cela s'ajoute depuis peu la vague de coup d'État militaire qui, au vue de l'évolution de l'environnement politique n'a pas encore dit son dernier mot.

 Dans sa tribune rendue public ce dimanche, le Président du Cercle de Réflexion pour la sécurisation des Réformes au Bénin, Distel AMOUSSOU estime qu'il faut "trouver des solutions idoines au retour de la sérénité au Niger en privilégiant celles qui assurent la quiétude aux communautés". Selon lui. L'option militaire serait cataclysmique. C'est par ailleurs le titre de sa tribune que nous vous invitons à lire ci-dessous.

L'intégralité de chronique

  JUSTE UN MOT

NIGER : L'OPTION MILITAIRE SERAIT CATACLYSMIQUE !

Elle ne saurait consister celle qui amènerait la Cedeao à la préservation de la paix déjà si fragile dans la sous-région.

Les questions sécuritaires liées au djihadisme font déjà un nœud gordien auquel les incapacités communes sont visibles et si flagrantes.

En ajouter de la poudre à canon au Niger, basculerait la sous-région dans un cataclysme préjudiciable aux populations, premières victimes de toute entreprise d'affrontement armé.

Il faut certes trouver des solutions idoines au retour de la sérénité au Niger en privilégiant celles qui assurent la quiétude aux communautés.

Face aux jeux et enjeux de maintien des intérêts stratégiques, chacun des tireurs de ficelles doit s'intégrer qu'aucune victoire n'est certaine dans une option armée et que la dynamique d'une redéfinition des politiques africaines porte le ciment de la résilience mentale des nouvelles générations.

Il me semble que le dialogue franc et responsable, basé sur les offres au développement réel de l'Afrique reste la meilleure piste à explorer...

Distel AMOUSSOU.