Violences policières sur Meryl Djokui : Fred Houénou dit son indignation
Ce plaidoyer en faveur de l’intégrité humaine interpelle sur la nécessité d’une République exemplaire, où l’éthique guide chaque action publique.
Lire ici l'intégralité de son message
Mes chers amis,
Ce matin, je viens dire ici toute mon indignation devant l'image du jeune Meryl Djokui, image le montrant défiguré et menotté derrière une grille. Les témoignages enregistrés ça et là font état d'une arrestation musclée de la part de nos forces de l'ordre.
Je veux juste dire que; quelques que soient les faits qui lui seraient reprochés, en tant que citoyen béninois, il est bien présumé innocent jusqu'à ce que la justice n'etablisse sa culpabilité. De ce fait rien ne peut justifier cette forme d'avilissement de son intégrité physique et morale.
Je condamne de façon claire et nette cette violence méprisable sur un citoyen béninois.
Je dis que dans la république, aucun corps n'appartient à lui-même. Il appartient à la nation toute entière et son devoir est de servir et d'obéir. La moindre des règles éthiques de la république c'est que la loi soit honorée justement par ceux dont la mission est de l'appliquer aux autres.
Merci et bon dimanche à tous.
Fred Adriano HOUENOU
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