Journée internationale des violences faites aux femmes : parceque "des femmes continuent à être battues et harcelées" au Bénin, Fred HOUENOU invite les acteurs politiques à une action solutionniste

 

Justice à la femme béninoise.

Mes chers amis,

 Hier 25 novembre, les Nations-Unies  célébraient la journée internationale des violences faites aux femmes.

 Je voudrais joindre en cette circonstance ma modeste contribution à cette lutte qui mérite d'être menée avec détermination rigueur dans notre pays.

  En effet les violences faites aux femmes se manifestent dans l'intimité, elles se manifestent à l'écart des regards et la douleur qu'elles provoquent est souvent difficile à partager parce que la honte réduit les victimes au silence.

  La lâcheté de ces violences à huis clos ne doit pas nous tenir à distance, au contraire elle doit nous faire redoubler d'efforts pour donner à cette lutte toute la portée qu'elle mérite en faisant d'elle l'objet d'une véritable prise de conscience collective.

  L'état, dans sa mission, veille à ce que les plus faibles soient protégés par la loi et que leurs droits fondamentaux, à commencer par le droit à l'intégrité physique soient respectés.

  Ces droits justement, notre société doit les faire respecter au delà des portes fermées et par delà la chape de silence qui entoure les actes de violence ordinaires soigneusement confinés par delà le déni qui masque une souffrance domestique ou  professionnelle continue.

 Il le faut pour que les consciences s'ouvrent progressivement à sa réalité. Cela n'est possible qu'à l'action courageuse de femmes et d'hommes engagés dans l'animation de la vie publique nationale. Qu'à condition qu'ils acceptent de porter publiquement ce combat.

  Pour ma part cela fait bien des années que mes amis( G-FAH) et moi assumons dignement ce combat. 

  Je voudrais saluer ici la détermination de mes deux camarades, Rachelle AIKPE et Hurelle AMOUSSOU qui dans leur engagement prennent le risque et prêtent leur voix à celles qui ne le peuvent ou qui n'osent pas.

  Il est clair que pour débusquer et combattre cette violence, nous avons encore beaucoup de progrès à faire dans notre pays.

   Des dizaines de femmes encore perdent la vie dans nos contrées sous des coups de leurs conjoints.

  Cette réalité dévastatrice est indifférente aux catégories sociales, indifférente aux âges où à la géographie. Elle s'exerce au quotidien dans toutes les classes sociales et sur l'ensemble de nos territoires.

  Elle se noue dans le secret des foyers et les lieux de travail, partout elle nous met en face d'un des paradoxes les plus incompréhensibles et des plus avilissant de la nature humaine.

  Quelle que soit sa manifestation, cette brutalité n'est ni tolérable ni légitime. Notre société doit faire de la lutte contre toute forme de violences aux femmes, une priorité.

  Qu'il s'agisse des agressions sexuelles, des violences psychologiques,des mutilations sexuelles, des violences physiques ou des mariages forcés.

  Je voudrais inviter les acteurs politiques à davantage lever la voix et agir parce que dans notre pays des femmes continuent à être battues et harcelées. En plus des souffrances qu'elles engendrent ces violences contre les droits fondamentaux des femmes compromettent leur insertion dans la vie sociale, dans la vie économique et dans la vie politique et par là même compromettent le développement et la sécurité de toute la société qui les tolère.

  Merci à tous.

Fred Adriano HOUENOU.

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