Entre Hôpitaux et Mouroirs: les autorités invités à réagir pour le bien-être sanitaire de la population
Les centres de santé au Bénin sont-ils des mouroirs ? Ou deviennent-ils des dispositifs à exécuter nos frères béninois ? Les jours à venir vont nous edifier davantage...
En effet, le cas du Centre National Hospitalier Universitaire-HKM, que tous nous savons criard et dénoncé de part et d'autres est un fait. C'est un cas dénoncé en l'occurrence par les citoyens, les organisations syndicales et autres qui ne cesse de faire constater le manque de plateau technique adéquat et suffisant pour sauver des vies.
Par ailleurs, l'ONG BÉNIN DIASPORA ASSISTANCE a dénoncé récemment le taux de mortalité grandissant au sein du service NEUROLOGIE NEUROCASCULAIRE du CNHU.
Selon les informations reçues par #Le Grand Politique 🇧🇯 la situation est la même au sein du CHU de Parakou. De source très proche, l'on apprend que le taux de mortalité au niveau du service de réanimation est 48%. Pour cause, mauvaises conditions de travail avec à la clé un manque de personnel qui ne dit pas son nom.
"En réanimation de Parakou, pour 10 lits, nous avons besoin d'au moins trois infirmières et de trois aides soignantes par 8heures de temps. Mais laissez moi vous dire que nous avons seule infirmière et une seule aide soignante par 12heures de temps et mieux, nous avons seulement deux médecins réanimateurs pour ce grand centre qui accueille près de 3000 patients par mois".
La cerise sur le gâteau 🍰, c'est qu'il n'y a pas "de formation" spécialisée, des séances recyclages ou de perfectionnement pour permettre aux agents de se perfectionner au vu de l'évolution que connait la médecine. Triste réalité au Bénin.
Il faut reconnaître que les agents de la santé ne pourront pas faire de la magie pour sauver des vies, si ces derniers n'ont pas le nécessaire.
"Il faut revoir les conditions de vie et de de travail des braves corps médicaux et paramédicaux paramédicaux du Bénin" s'exclame notre source.
Ennemis de la vérités, des soit-disant klébés du CNHU-HKM et autres défenseurs du ministre menacent les organisations syndicales de tonner de la voix sur ma question.
Wait and see...
Commentaires
Enregistrer un commentaire