"Un parti politique n'est pas une caserne, fausse unanimité, une famille où tout le monde n'est pas toujours d'accord" Fred HOUENOU parle de la crise de défillance au sein du BR et propose

Ce n'est plus un secret pour personne !

Deux courants politiques au sein du Bloc Républicain animent une vaine cabale contre le Secrétaire Général National du parti. Avec pour mobiles des contestations aux connotations agitatrices. D'aucuns réclament des positionnements, lorsque d'autres estiment qu'ils sont mals positionnés. La capacité de management du SGN Abdoulaye Bio TCHANE est donc remis en cause et oups le BR...!

Cette mauvaise campagne n'ébranlera pas le BR !

C'est certainement pour cela que militant engagé du parti et leader de l'initiative Sursaut Patriotique, Fred HOUENOU adresse une lettre politiquement scientifique à ses camarades du parti.

Après avoir fait parler ce qui selon lui devrait motiver l'engagement de ses camarades républicains, dans une démarche propre à l'homme, il relève quelques raisons qui pourraient justifier la crise. "Notre engagement au sein de notre jeune parti politique peut tenir en cette seule phrase simple mais audacieuse : Redonner confiance aux béninois en la République" introduit-il dans sa lettre avant d'inciter les un et les autres à la confiance et non à méfiance.

Il estime plus loin que les époques ont changé et qu'il est important de changer la façon de "politiquer". Le Bénin ne peut pas avoir des partis avec le même fonctionnement qu'au lendemain de la conférence nationale explique l'ancien porte-parole du BR.

"Le monde change, la société change, les mentalités changent. Nous ne pouvons pas et c'est ma certitude absolue, avoir les mêmes partis, avec le même fonctionnement qu'au lendemain de la conférence nationale" s'est-il indigné avant de s'expliquer en ces termes : "des partis où le sommet décide, où la base suit, c'est fini ! Ils sont morts. Au 21e siècle, un parti politique n'est pas une caserne, encore moins une secte". 

Tout en invitant les uns et les autres à tirer des leçons de leurs "défaillances d'hier" il voit une nécessité de "construire le plus grand parti du Bénin dans lequel tous les béninois, sans exception, quelles que soient leurs origines, leur histoire, quel que soit leur milieu social, pourront se reconnaître, pourront se sentir libres, pourront avoir la certitude qu'on les écoute, qu'on les respecte, qu'ils peuvent apporter leur contribution à l'œuvre commune".

Ce que propose Fred HOUENOU

Pour le dégel et le retour de la confiance au sein de l'équipe du cheval Blanc cabré, le leader de l'initiative Sursaut Patriotique souhaite vivement un "dialogue permanent" et des débats d'idées". Car pour lui le parti risque de mourir du "vide", de "l'ennui" ou du "silence". "Je voudrais humblement inviter tous nos responsables à divers niveaux à un dialogue permanent entre eux, mais aussi avec les structures faîtières de notre parti. Nous y gagnerons tous un supplément d'inspiration et d'intelligence".

Connu pour ses réflexions politiques assez pointues, l'homme n'a pas mâché ses mots à l'endroit de ses camarades et autres leaders du parti. "Je voudrais aussi dire aux uns et autres" a-t-il poursuivi "de préférer le débat à la fausse unanimité, faire de la diversité de nos sensibilités une richesse, ce n'est pas organiser nos divisions en tendances, en courants,  en chapelles, en allant de motions de synthèse en motions de synthèse, en reproduisant à l'intérieur de la famille politique les marchandages et les combinaisons d'appareils. Non "!

 Il parle du BR dont il envisage, du BR de demain et indique que ce parti doit être une famille où n'y a "pas de courants, pas de tendances, pas d'écuries ! Mais une famille, où tout le monde n'est pas toujours d'accord mais où l'on se  respecte, ou chacun est capable de faire un pas vers l'autre, où l'envie de rester ensemble est plus forte que les divergences ".

Lire ici l'intégralité de sa lettre

Message aux camarades républicains.

Mes chers amis, 

Notre engagement au sein de notre jeune parti politique peut tenir en cette seule phrase simple mais audacieuse : Redonner confiance aux béninois en la République.

La confiance c'est le mot  peut être le plus important de l'univers. Lorsqu'elle est là personne n'y accorde d'importance. Lorsqu'elle vient à manquer tout s'effondre. Et nous ne sommes pas si éloignés du grand effondrement. Au cœur de toutes les crises que traversent les organisations humaines, il y a toujours la perte de la confiance. Ainsi quand la méfiance est partout la seule politique qui vaille c'est la politique qui veut redonner la confiance.

Rendre la confiance à tous ceux qui l'ont perdue en la République c'est le plus grand, le plus beau défi et le plus exigeant qu'un parti politique puisse se lancer lui même. Mais nous ne pouvons y arriver avec les réponses du passé.

             Nous sommes au 21em siècle, le monde change, la société change, les mentalités changent. Nous ne pouvons pas et ma certitude absolue..., avoir les mêmes partis, avec le même fonctionnement qu'au lendemain de la conférence nationale.

Des partis où le sommet décide, où la base suit, c'est fini !

Ils sont morts.

           Au 21e siècle, un parti politique n'est pas une caserne, encore moins une secte.

L'histoire a condamné ces partis. Elle a aussi condamné les partis qui ne sont que les syndicats d'élus, et de nommés. De nos défaillances d'hier, nous devons tirer la force de construire quelque chose de neuf, bien éloigné des organisations repliées sur elles-mêmes que nous appelions parti avant la réforme.

Nous devons construire le plus grand parti du Bénin dans lequel tous les béninois, sans exception, quelles que soient leurs origines, leur histoire, quel que soit leur milieu social, pourront se reconnaître, pourront se sentir libres , pourront avoir la certitude qu'on les écoute, qu'on les respecte, qu'ils peuvent apporter leur contribution à l'œuvre commune. Un mouvement où l'on vient non pour soi mais pour les autres. Un mouvement qui fonde sa cohésion, son unité, non sur la sanction disciplinaire, sur l'exclusion, sur l'excommunication, mais sur l'intelligence, l'ouverture d'esprit, la générosité et sur la fraternité.

  A tous les membres de notre famille politique, je veux dire que les partis politiques ne meurent jamais du trop plein de débats, du trop plein d'idées, du trop plein de personnalités fortes. Ils meurent du vide, ils meurent de l'ennui, ils meurent du silence qui s'installe lorsque tous les débats sont étouffés, lorsque l'on pose un couvercle sur toutes les divergences au nom d'une unité qui n'est que de façade parce qu'à force d'éviter les sujets qui fâchent, on finit par n'avoir plus rien à dire à personne.

            Voilà pourquoi je voudrais humblement inviter tous nos responsables à divers niveaux à un dialogue permanent entre eux, mais aussi avec les structures faîtières de notre parti. Nous y gagnerons tous un supplément d'inspiration et d'intelligence.

     Je voudrais aussi dire aux uns et autres que préférer le débat à la fausse unanimité, faire de la diversité de nos sensibilités une richesse, ce n'est pas organiser nos divisions en tendances, en courants,  en chapelles, en allant de motions de synthèse en motions de synthèse, en reproduisant à l'intérieur de la famille politique les marchandages et les combinaisons d'appareils. Non !

          Pas de courants, pas de tendances, pas d'écuries ! Mais une famille, où tout le monde n'est pas toujours d'accord mais où l'on se  respecte, ou chacun est capable de faire un pas vers l'autre, où l'envie de rester ensemble est plus forte que les divergences .C'est ainsi que nous pourrions tendre la main à tous ces jeunes béninois qui ne savent plus s'il faut suivre ce cyber criminel qui gagne en jour ce que leur père gagne en un an, qui ne savent même plus que le bonheur est une conquête et pas un dû.

Le BR doit être la maison de cette jeunesse si souvent trompée par des discours complaisants et larmoyants, trompée par ceux qui au lieu d'exiger le respect de la république se sont fourvoyés dans le culte du jeunisme, trompée par tous ces conservateurs qui se servent de la jeunesse comme d'un bouclier pour protéger des avantages acquis qui laissent la jeunesse aux portes de l'emploi.

Jeunesse trompée aussi par ceux qui leur promettent que le succès de leur existence se confond avec un emploi sans avenir dans l'administration publique.

Jeunesse trompée par des lumières mensongères d'une société du spectacle qui leur vend des chimères. 


Jeunesse trompée mais aussi jeunesse capable des plus grands élans de vaillance et de générosité.


Mes chers amis, communales, législatives, présidentielles de 2026 , pour toutes ces échéances à venir je  vous le dit, le parti vainqueur ne sera pas celui qui méprise certains de ses membres. Ce sera celui qui rassemble tous ses membres et au delà tous les citoyens béninois.

   Merci de votre aimable attention. Prière recevoir ici  l'expression de mon fraternel et militant engagement.

  Fred HOUENOU.

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